Et si le grand remplacement n'était pas celui qu'on croyait?

Rien que ces derniers jours, un robot a été promu PDG en Chine; un parti politique géré par une intelligence artificielle a failli entrer au parlement danois; tandis qu'Elon Musk a lancé Optimus, un robot humanoïde, futur compagnon indispensable de notre vie quotidienne.

La politique, l'entreprise, nos propres foyers et familles...

Pas une semaine se passe sans qu'une nouvelle IA résolve un défi ou occupe un rôle qu'on pensait réservé aux humains. Certes, pour le moment, ces effets d'annonce ressemblent plus à des coups marketing. Pas de quoi être trop inquiet à court terme... L'humain reste aux commandes.

Pourtant, les risques liés au déferlement de robots dans notre vie quotidienne sont réels et connus depuis longtemps: intensification de la surveillance, perte progressive de contrôle, vulnérabilités accrues face à de potentiels hackers, etc. Musk lui-même avait prévenu il y a quelques années: "Je continue à tirer la sonnette d'alarme, mais tant que les gens ne voient pas des robots descendre dans la rue pour tuer tout le monde, ils ne réagiront pas".

Mais loin de tout sensationalisme, ces anecdotes nous invitent, je crois, à nous poser quelques questions :

  1. Allons-nous (les humains) être cantonnés à un second plan?

  2. Existe-t-il des sphères où les humains ne pourront jamais être dépassés?

  3. Comment allons-nous nous redéfinir sous l'influence des machines ?

Depuis la révolution industrielle, les machines ont permis l'avènement d'activités qu'on pensait impossibles. Aujourd'hui, elles questionnent le fondement même de notre humanité. Saurons-nous réagir?

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¿Y si el gran reemplazo no era lo que pensábamos?