Meta accusé d'enfreindre la loi sur la protection des données confidentielles des mineurs

“Meta nuit à la santé mentale et physique des jeunes” : Vraiment ? Sans blague.

Cela fait maintenant un peu plus de 10 ans qu’on observe de façon très concrète les effets destructeurs profonds des réseaux sociaux sur les enfants et les ados.

Les États-Unis, dont sont originaires les géants du net occidentaux, se sont souvent montrés réticents au moment de dénoncer leurs dérives. Sauf que là, 40 États nord-américains frappent du poing sur la table. C’est ici que réside la grande nouveauté.

Leur communiqué ne peut être plus clair : « Meta a exploité des technologies puissantes et sans précédent pour attirer [...] et finalement piéger les jeunes et les adolescents, afin de faire des profits », et ce en masquant la façon dont ses plateformes manipulent leurs consommateurs les plus vulnérables.

Après 2 ans d’enquête depuis les révélations de la lanceuse d’alerte Frances Haugen (qui a montré que Facebook, à l’instar de l’industrie du tabac il y a quelques décennies, savait et préméditait son action délétaire), ces 40 États lancent enfin une action en justice.

Concrètement :

  • Meta est accusé d’enfreindre la loi sur la protection des données confidentielles des mineurs.

  • Les États réclament la fin de toutes ces pratiques (qui sont au cœur du business model de Meta) et le paiement d’amendes.

Mais à combien celles-ci devraient-elles s'élever pour compenser le mal fait à toute une génération ?

N'attendons plus longtemps pour reprendre le contrôle.

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